LA FAILLE WARP V2
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
LA FAILLE WARP V2

Forum des Marines, des Démons et des serviteurs mortels du Chaos
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 L'Altérateur

Aller en bas 
AuteurMessage
Raeven
3 Space Marine du Chaos
Raeven


Messages : 53
Date d'inscription : 21/10/2012

L'Altérateur Empty
MessageSujet: L'Altérateur   L'Altérateur I_icon_minitimeDim 2 Déc - 16:52:04

Salut à tous,

Retour ici de l'historique de mon Sorcier. Mise en page à venir quand j'aurais un meilleur PC à disposition !

Sur ce, bonne lecture à ceux qui vont découvrir !

----------------------------------------------------------------

L’air des profondeurs du vaisseau, froid, dérangeant. L’escouade avançait lentement, méthodiquement, les auspex et les projecteurs de celle-ci offrant une lueur verdâtre aux entrailles de ce chef-d’œuvre du Mechanicum de mars.

« Mais tout ce qui sort des forges de mars n’est-il pas un chef-d’œuvre » se demanda Zërl le psyker assermenté qui avait été réquisitionné par ces marines. Leurs armures noires semblaient absorber le moindre faisceau lumineux qui avait le malheur de se poser dessus. Le sergent, qui portait pourtant une masse énergétique, n’était même pas éclairé par les reflets de celle-ci, taillée dans une étrange pierre noire.

Pourquoi une escouade de space marines au complet avec le besoin de sensation warp d’un psyker de la garde impériale arpentait –elle les méandres d’un ‘’simple’’ vaisseau de guerre? A son bord, la présence d’un marine sur la voie de la damnation avait été ressentie par le Librarium du Chapitre.

« Bénissez vos munitions, soyez aussi rapide que les Ombres, et aussi mortels que Leur étreinte, lâcha Frère Ariam
-Oignez vos bolters, frappez dans Leurs couverts, continua frère Grend
-Consumez l’hérétique grâce à leur force » murmura frère Lehnam, son lance-flamme à la main.

La flammèche au bout de son canon brillait d’une lumière violacée. Il tapota du bout de l’index la petite vitre afin de vérifier la pression de son arme. Un grognement sourd se propagea dans le canal, et jusqu’à l’oreillette de Zërl.

« Nous sommes tous fait pour les ténèbres, des murmures sont des brouhaha. Il est l’un des nôtres… imaginez le bruit que vous faites à ses oreilles ! » ces mots n’étaient presque qu’un souffle, mais toute l’escouade déjà n’émettait plus le moindre son à la voix du frère-sergent. Même les robes du Psyker faisaient plus de bruit que les énormes marines en armures énergétiques. Il émit un sifflement de douleur, posant sa main sur la sa tempe gauche, frôlant l’Aquila pendant à son cou.

« Seigneur de l’univers, garde nous » pria-t-il, remuant seulement ses lèvres. Il avait peur. Il sentait l’effroi. Il puait la terreur.

« Psyker, le ressentez-vous ? » souffla le sergent. L’intéressé hocha la tête. A dire vrai, il était même tout proche… au bout de ce couloir du plafond duquel coulaient d’énormes câbles, bruissant de pressurisation et des flux d’énergies se dirigeant vers les moteurs Warp et le champ de Geller.

« Formation Prygen-4… » souffla Frère Kernez. Ce semblait être la reprise d’un ordre du sergent.

La porte vola en poussière alors que le lance-plasma lourd venait de faire feu. Immédiatement, l’escouade pris possession de la salle, se déplaçant avec la vitesse d’un aigle en chasse et la discrétion d’une souris. De nombreux claquements retentirent alors que tous les marines retiraient la sécurité de leurs armes. Le psyker fut tiré par le sergent, pointant du doigt une forme dans l’ombre. Même un marine sans armure atteignait allègrement les deux mètres.

Il était là, replié en position fœtale, un livre plié contre lui. Ses cheveux noir-bleuté étaient encrassé, poisseux du sang du cadavre qui gisait à ses pieds. Son ventre était explosé de l’intérieur, ses côtes sortant comme des dents menaçantes, avait été soufflé par Zërl ne savait quelle puissance. Tous les marines avaient déjà mis en joue celui au milieu de la pièce, tout projecteur sur lui. Un rictus d’agonie était dessiné sur ses lèvres. Il avait le teint pâle et portait juste une robe de bure bleu, symbole de l’ordre qu’il servait jusqu’à lors. Ses yeux s’étaient mués en deux surfaces laiteuses, glaciales, semblable au cœur d’une étoile. Le sergent s’approcha de l’homme et soupira.

« Ton odeur pue la corruption du Warp, hérétique. Son Jugement est ta seule libération… »

Il se releva, et souffla une chose que Zërl, chancelant devant la puissance d’un Archiviste Space Marine, ne comprit pas. Il n’eut que le temps de se retourner pour ne pas assister au carnage. Les rafales tirées par les neuf Space Marines déchirait la chaire de leur frère, le projetant en arrière et giclant le mur de sang. Des éclats d’os et de tripes maculait le sol autours de lui, où se déversait déjà des litres de sang. D’un seul homme, les marines désengagèrent leur chargeur, qui tombèrent au sol, le canon des bolters fumant. Seul Lehnam n’avait pas utilisé son lance-flamme. Même le lance-plasma avait fait feu. Le spectacle, éclairé par la faible lumière du lieu, était macabre, presque indescriptible. Mais l’homme bougeait encore les lèvres, ses yeux révulsés de douleur. Le sergent s’approcha de lui, et alors qu’il s’apprêta à lui éclater ce qui lui restait de tête à coup de masse énergétique, le corps explosa en une myriade de serpents, qui glissèrent sous les pieds des marines et de Zërl, tandis que les premiers les écrasaient par dizaine. Zërl sourit amèrement, mais n’osa bouger ni hurler de surprise. Il entre-ouvrit la bouche et commença :

« Je ne sens plus sa… »

Il s’écrasa au sol, hurlant de douleur, d’agonie même. Dans de rares moments où l’on pouvait voir son visage, l’on constatait que du sang lui coulait par les yeux, les oreilles, le nez et la bouche. Il ne cessait de crier les mêmes mots ‘’Il est ici !’’, incapable de soutenir la puissance destructrice qui faisait des ravage dans son esprit. Dans un ultime effort, il tendit son bras, tremblant, vers la porte, et s’écroula.
D’un même mouvement, l’escouade se retourna, ses armes braquées sur la nouvelle menace. Haut de la taille de ses pairs, celui-ci était vêtu d’une armure énergétique blanche, aux symboles profanés de son appartenance à l’ordre du Librarius du Chapitre. Sa main gauche glissa sur un livre, flottant dans les airs. La capuche de sa robe bleu glace tombait jusqu’à mi-visage, ne laissant de visible qu’un sourire sadique, et laissait présager la peau blafarde de son visage. Il dévoila une rangée de dents pointues, et les Space Marines firent à nouveau feu. Les bolts s’écrasèrent alors sur un mur invisible, d’autres lui passèrent tout simplement au travers, laissant dans leur sillage une étrange spirale crépitant d’énergie interdite. Le lance-flamme se joignit à ce concert de tir, et le psyker tendit son bras gauche vers le flux de flammes. Celles-ci s’écartèrent simplement, suivant une courbe presque parfaite, et allèrent lécher le couloir derrière lui. La pluie de tir s’arrêta, et le sergent activa sa masse énergétique, se jetant sur l’hérétique avec la fureur d’un ours enragé. Ce dernier esquiva le premier coup de masse comme s’il savait exactement où allait atterrir la mortelle tête. Et il claqua des doigts, dans le même mouvement d’esquive qui faisait virevolter ses robes. Dans un éclair pourpre, un sceptre court apparu, pourvu d’une lame d’origine trop gracieuse pour être humaine, mais trop corrompue pour être saine. Sa surface ne cessait de se mouvoir, mais laissait pourtant entrevoir des reflets dorés et argentés. Un deuxième coup de masse fut paré par cette lame, et des étincelles jaillirent de l’impact. Le combat continua, la fureur du sergent ne pouvant en rien égaler la précision des coups du psyker. A chaque fois, sa lame arrêtait nette la masse du sergent, ou sa position n’était jamais celle qu’elle semblait être. Les autres marines semblaient s’être immobilisés, ce que le sergent n’avait pas constaté à première vue. Il sembla tout d’abord surpris, son aura trahissant ses émotions, et leva son casque vers le Psyker, qui lui fit geste de se taire, et lâcha, calmement :

« J’ai pensé qu’une boucle temporelle était le meilleur moyen pour que nous ne soyons que tout les deux, Frère Rekhan. Il ricanna.
-Je ne suis plus ton frère, Hérétique ! Tu ne t’es que trop loin aventuré sur les chemins de la corruption pour que même la lumière de l’Empereur puisse soigner ton âme !, hurla-t-il en assénant un nouveau coup de masse, que le Psyker esquiva aussi aisément que les autres, et cesse donc de jouer, et bats toi !
-Me battre ? Mais voyons, Frère, ne sens-tu pas ? Es-tu si faible que tu ne l’as même pas perçu ?, il posa un doigt sur ses lèvres, chuuuut… écoutes… »

Il montra du doigt l’un des marines, sur lequel semblait déjà se dessiner les contours d’un signe que Rekhan ne connaissait que trop bien. Mais sa voix n’était plus celle d’un homme pourtant. Elle était celle d’une femme, et il se plaqua contre lui.

« Je t’en prie Rekhan, cesse de te lamenter pour le bien de la galaxie… il a été bon avec nous… »
Le marine tenta d’attraper cette femme… sa femme, mais en vain. La silhouette s’estompa, offrant à nouveau la vue du Sorcier. Car tel il était, à jouer avec la douleur d’un autre. Le psyker posa une main sur l’épaule du sergent, et lui dit :

« Tes frères ont été plus facile à convaincre. Imagines revoir ta femme, en vie, lorsque tu auras fini ton office. Je l’ai sauvé d’un raft de cette ''Garde Impériale'' sur votre ferme.
-Menteur !, grogna encore le sergent, envoyant sa masse dans… son fils. Le coup se stoppa net tandis que le psyker bloqua l’arme.

Son enfant sauta à la jambe de son père, et il sentit son contact malgré la présence de sa lourde et épaisse armure. Il pleurait à chaudes larmes, pointant de loin la bannière impériale qui arrivait vers chez-eux… La salle avait disparu il ne savait depuis quand mais cela lui importait peu. L’Empereur avait envoyé ses armées vers ce qu’il avait de plus cher. Malgré son enrôlement, il était un jeune space marine. Son chapitre était jeune, il n’était même pas encore consigné dans les archives de Terra. Et déjà, il était frappé par la hantise.

Rekhan repoussa son fils, qui tenta en vain de s’accrocher, et chargea son pistolet bolter. Il jeta un œil à la ferme, et ordonna à son fils d’y retourner, pour protéger sa mère. Il sentit à ses côtés la présence du Sorcier, et, inspirant profondément, il arracha de lui-même l’épaulière sur laquelle il arborait fièrement le symbole de son chapitre, gravé à côté de l’aquila impériale, avant de dire :

« Repoussons-ces ordures ensemble… je ne les laisserais jamais faire de mal à ma famille, quel qu’en soit le prix… je… Seigneur, offrez-moi la possibilité de toujours les protéger ! »

Le sorcier inclina la tête, et lui tendit la main. Rekhan la pris, et se sentit instantanément différent, retourné aux entrailles de ce vaisseau. Son armure, jusque la couleur cendre, luisait alors d’un blanc neige merveilleux. Il ignorait combien de temps il avait passé dans cette stase temporelle, mais déjà son escouade posa les yeux sur lui, alors qu’il était au sol. Ils étaient droit comme des i, et ne bronchèrent pas une seconde tandis qu’une étrange tumeur vivante se développait sur l’épaulière qu’il venait d’arracher. Sa tête lui faisait souffrir le martyr, et il retira promptement son casque, pour sentir que son visage avait horriblement muté. Il lâcha également la masse qu’il tenait, à présent hideuse parodie de son ancienne arme, pourtant noble. Son escouade s’inclina du même mouvement, et le Sorcier siffla :

« Ils t’obéiront comme ils t’ont toujours obéit… mais n’attends plus d’eux qu’ils ressentent quoi que ce soit. Ils ne sont plus que des corps soumis à ta volonté… et à la mienne, il se retourna, laissant la porte libre du passage, et compléta, nous avons un vaisseau à reprendre, et je sais que les tiens ne sont pas les seuls marines à bord. N’ais crainte… ils ont déjà été spectateur de la traîtrise de l’Empereur et de ses sbires. Nous devons seulement nous occuper des mécaniciens et des autres »

Il disparut dans des flammes chatoyantes, éclatant d’un rire sourd qui se répercuta dans les couloirs, laissant Rekhan seul avec ses poupées, et ses nouvelles responsabilités.
Revenir en haut Aller en bas
 
L'Altérateur
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LA FAILLE WARP V2 :: Les Mondes Déchus ( zone artistique ) :: Récite nous l'Ascension de ton Seigneur-
Sauter vers: